À Liziba, l’agroécologie remet la terre au centre : voyage au cœur du compost qui change la vie des maraîchers.

Pepinière du cacao dans la plantation de la coopérative CAMSUB. Gemena (Sud-Ubangi). © Humundi

Au cœur de Kinshasa, dans le quartier de Ndjili Brasserie, un îlot de verdure écrit une autre histoire de l’agriculture urbaine. Au centre d’agroécologie Liziba, les déchets organiques deviennent du compost, les engrais verts remplacent les pesticides, et les maraîchers redonnent vie à des sols longtemps épuisés. 

Avec Justin Kakule, formateur du centre, et Pascal Lukebadjo, maraîcher depuis quinze ans, ce podcast nous plonge dans une transition concrète : celle d’une agriculture congolaise qui, grâce à des gestes simples et anciens, retrouve le chemin de la durabilité et de la dignité.

La suite de ce voyage nous conduira jusqu’à Gemena, au Sud-Ubangi, pour découvrir les techniques artisanales qui transforment le quotidien des producteurs.

Pascal Lukebadjo, maraicher depuis quinze ans et membre de la coopérative SCOPAELI. © Humundi
Tumba Autice, membre de l'association Lumière Développement, encadrée par Caritas Kinshasa et intégrée à la coopérative SCOPAELI.

La suite de ce voyage nous conduira jusqu’à Gemena, au Sud-Ubangi, pour découvrir les techniques artisanales qui transforment le quotidien des producteurs.

Gemena : là où l’agroécologie prend racine.

Après Kinshasa et le centre Liziba où nous avons suivi comment le compost peut revitaliser des sols appauvris, notre voyage nous mène cette fois dans le Sud-Ubangi, à Gemena.

Ici, les membres de la Coopérative des Agri-Multiplicateurs du Sud-Ubangi (CAMSUB) associent cultures vivrières et cultures pérennes, tout en reboisant leurs terres pour produire davantage sans dégrader l’environnement. Une agriculture patiente, intelligente, profondément ancrée dans la protection du sol.

Pour ouvrir cette deuxième partie du podcast, nous donnons d’abord la parole à Noël Bamupalabe, président de la CAMSUB. Il nous explique comment la coopérative sensibilise ses membres à l’usage du compost et des engrais verts, et comment ces gestes simples transforment la vie des producteurs.

Nous entendrons ensuite sœur Pierrette Okasuma, agrovétérinaire et agricultrice multiplicatrice. Elle décrypte la différence entre compost, engrais vert et engrais chimique, et montre pourquoi les pratiques naturelles permettent de préserver la fertilité des sols sur le long terme.

Cap sur Gemena, au cœur d’une agroécologie qui nourrit, protège, et redonne de l’avenir aux terres comme à ceux qui les cultivent.

Sœur Pierrette Okasuma, agrovétérinaire et agricultrice multiplicatrice membre de la coopérative. © Humundi
Irène Kembi, maraîchère et vice-secrétaire de a coopérative SCOPAELI. © Humundi

Au coeur du compost: transformer la terre pour nourrir la terre.

Dans cette troisième partie du podcast, nous entrons dans l’atelier même où la terre reprend vie. Justin Kakule et Sœur Pierrette Okasuma nous dévoilent, avec précision et une expérience bien ancrée, les étapes essentielles de la fabrication du compost.

Ils expliquent de quoi il est constitué, comment chaque matière joue un rôle clé, et pourquoi ce savoir-faire reste l’une des bases les plus efficaces pour renforcer la fertilité des sols. Une plongée concrète, pratique, presque artisanale, dans ce qui fait battre le cœur de l’agroécologie.

Femmes maraîchères du Centre Agroécologique de Kinshasa, lors d’un atelier de fabrication de pesticides biologiques. © Humundi
Sœur Pierrette Okasuma, agrovétérinaire et agricultrice multiplicatrice membre de la coopérative. © Humundi
Justin Kakule, responsable du centre Agricologie LIZIBA, lors d'un atelier de fabrication des pesticides biologiques avec des femmes maraîchères. © Humundi